JE REVENDIQUE LE DROIT A LA VIE

En cette période de pandémie mondiale due à la Covid 19, la Nouvelle-Calédonie n’y a pas échappé. Depuis septembre 2021, les victimes calédoniens tombent chaque jour. On en compte 243 au 19 octobre 2021. Il y a des maladies où c’est le malade lui-même qui revendique son droit à mourir en toute dignité. C’est la cas de cette patiente française qui prend la décision de s’affranchir des lois françaises pour choisir de se faire euthanasier en Belgique. Mais il y a aussi des maladies qui surviennent brutalement dans notre vie sans que l’on décide soi-même de mourir. C’est donc dans la très grande majorité de situations que nous décidons de faire confiance aux personnels de soin et à la science pour nous aider à lutter contre la mort et protéger notre droit à la vie.

De mon côté, je revendique mon droit à la vie et je me dis que mon prochain y pense aussi puisque le droit à la vie est un droit humain. À partir de ce constat, j’énnonce la proposition ou le principe suivant : «  Face au danger causé par la propagation du virus delta de la Covid19 en Nouvelle-Calédonie, ma préoccupation première est de me protéger pour éviter de mettre en danger la vie de mon prochain. »     

Je prends donc position pour une protection efficace de ma vie. Car je suis convaincu qu’en faisant de la sorte, je contribue à sauver d’autres vies.

Q : Comment ?

R : Par la vaccination. Je respecte l’opinion de ceux qui pense le contraire pour d’autres raisons. Depuis la découverte du 1^er vaccin contre la variole par E. Jenner en 1796, les mêmes arguments contre la vaccination s’actualisent et s’aclimatisent avec l’effet mondialisation. Pourtant, le vaccin sauve des vies.  

Q : Suffit t-il à la vaccination pour sauver des vies ?

R : Les experts en santé et en soin sont unanimes à dire que la vaccination constitue un rempart efficace pour sauver des vies. Car, elle protège tout en évitant les risques de formes graves de la Covid. Et bien-sûr que le respect des mesures barrières ainsi que le port du masque participent à sauver des vies. En un mot, face à ce danger invisible, j’adopte une attitude citoyenne de solidarité qui se décline en terme de responsabilité, de devoir et de respect de la vie.