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La vie sociale des peuples d’océanie est fondée sur une organisation collective des activités éducatives, économiques et politiques. L’individu s’efface au profit du collectif. La production tant économique que culturelle à travers les arts, n’a de sens que lorsqu’elle est socialement partagée. De la naissance à la mort, en passant par les temps d’alliances par le mariage, c’est la vie qui est collectivement évoquée dans les discours des initiés pour justement mettre en lumière l’importance des devoirs collectifs pour que toujours les poteaux de la case soient debout : respect et humilité.
De mon côté, j’assume en tant que citoyen l’exercice pleine et entière de mon devoir indivuduel de santé pour permettre la protection de la collectivité. Je conçois pertinement que la santé est un bien dont je suis redevable envers la collectivité où je vis et qui s’emploie aussi à me protéger.
Je prends donc position pour un droit, celui qui me permet une protection efficace de ma vie. La reconnaissance de mon droit à la santé implique nécessairement, par symétrie, un devoir de santé.
Q : Comment ?
R : Actuellement, c’est le virus delta de la Covid19 qui se propage à une vitesse fulgurante en Nouvelle-Calédonie. Mon droit à la santé individuelle (à la vie) suppose que je sois vacciné pour être en phase au devoir de santé collective.
Q : La vaccination est t-elle un devoir de santé collective?
R : Droits et devoirs forment les deux faces de la même médaille d’une politique sociale de santé. Sans devoirs associés, les droits deviennent arbitraires. Dans la situation actuelle de pandémie due au virus delta de la Covid 19, laquelle a déjà provoqué 245 victimes en moins de 2 mois, le droit à la santé individuelle suppose bien évidemment un devoir de se protéger par le vaccin.
« L’individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seul le libre et plein développement de sa personnalité est possible » DUDH.